Michael Glück : Éloge du brouillon

1 h 19 – 2015

C’est grâce aux pâtes, les fameux bouillons de lettres, que Michael Glück, âgé de 4 ans, apprend à écrire. Quelques années plus tard, il imprime la musicalité des alexandrins de Racine en lisant ses vers à voix haute. À 14 ans, il se découvre une véritable passion pour Arthur Rimbaud. Enseignant de lettres et de philosophie, traducteur aux éditions Flammarion, directeur de théâtre effectuant plusieurs collaborations artistiques avec des acteurs et des danseurs de différentes compagnies, Michael Glück se consacre désormais et depuis 20 ans à la poésie.
L’homme était l’invité de la médiathèque Saint-Marc à Brest le 19 mars 2015, dans le cadre du Printemps des poètes.
Tels de vrais journalistes littéraires, quatre élèves de la classe de 1ère L du lycée de l’Iroise ayant étudié Rouges, l’un des ouvrages du poète publié en 2013, qui se retrouvaient à mener la rencontre devant un public admiratif.
Depuis sa naissance à la poésie, en passant par son rapport à l’écriture, la difficulté d’être poète et même une analyse poussée de son style et de son œuvre, Mickaël Gluck se laissait ausculter avec une joie communicative et un plaisir assumé pour l’échange, la provocation et la transmission.
Ce n’est quand même pas tous les jours qu’un poète rencontre des lycéens…