15 min 20 – Festival Dañsfabrik – février 2017
En 2014, avec sa compagnie Nadaproductions, Amanda Piña avait lancé une série d’expérimentations autour des danses et pratiques culturelles en voie de disparition ou qui ont déjà disparues. Le deuxième volume de ce travail, Danse et résistance, aborde les danses considérées comme “rituelles” par les anthropologues du XIXe siècle, des danses bannies, persécutées voire déformées afin de servir des objectifs et buts de colonisation et de christianisation. Dans le cadre de Dañsfabrik, un workshop était mis en place pour initier des danseurs amateurs locaux à ces danses. Oufipo a rencontré cette chorégraphe qui s’interroge sur les possibilités de résistance du corps à notre époque, aujourd’hui dominée par l’économie de marché néolibérale, l’extension de la privatisation et la diminution des ressources naturelles.
Merci à Sarah Blumenfeld, de Nadaproductions, pour la traduction.
Le résumé du film dont nous parlons dans l’entretien : http://www.nadaproductions.at/html/details_goandtalk.html