
Florilège documentaires - 2022
Tourner le premier documentaire radio de leur vie, c'est ce qu'on fait une poignée d'étudiant·e·s de l'École européenne supérieure d'art de Bretagne du site de Brest. À Bellevue ils ont tendu leurs micros.
Passerelle a 30 ans : une utopie pour l’invention d’un centre d’art ?

1 h 21 - Passerelle fête ses 30 ans !
Récemment labellisé par le ministère de la Culture "centre d'art contemporain d'intérêt général", Passerelle se souvient de ses débuts. L'utopie associative a su se structurer et évoluer, pour s'affirmer à Brest comme lieu de création, d'expérimentation, de culture et de partage interdisciplinaire.
FRANKIZ U.S.A : bons baisers d’Amérique à la Maison de l’International

15 min - Frankiz U.S.A : exposition visuelle et sonore
Du 9 avril au 4 mai 2018, dans le hall d'exposition de la Maison de la Cité Internationale à Brest, sept artistes bretons proposent des portraits de musiciens de rue américains à partir d'enregistrements sonores.
Jean-Paul Thaéron : Traversée d’une forêt d’œuvres d’art

1 h 05 - 2017
En allant prendre votre train à Brest, aviez-vous déjà remarqué ces silhouettes ondulantes et colorées, fines et élancées, installées sur le parvis de la gare ? Ce « Quadrille » est signé par le sculpteur et peintre Jean-Paul Thaéron. Notre bénévole Yves Pailler l'a rencontré en janvier 2017 pour questionner son travail marqué par la nature et l’imaginaire.
Antoinette [et François] Dilasser

Le peintre François Dilasser, décédé en 2012, a vécu et travaillé à Lesneven dans le Nord-Finistère. C’est dans leur maison de Lesneven que son épouse Antoinette Dilasser nous a reçu à la fin décembre 2016 pour un portrait croisé d’elle-même et de celui qui a partagé sa vie durant plus de soixante ans.
Dessinant depuis l’enfance, c’est à partir des années 1960 que François Dilasser a choisi de se consacrer entièrement à la peinture. Obtenant rapidement la reconnaissance de certains galeristes parisiens, les œuvres de François Dilasser ont fait l’objet de diverses expositions en France et à l’étranger et sont entrées dans les collections de plusieurs musées.
Antoinette Dilasser n’a pas uniquement suivi ce cheminement artistique, elle l’a pleinement accompagné, notamment par ses écrits. Elle a en effet consacré plusieurs livres et de nombreux textes à l’œuvre de François Dilasser, en plus de ses autres ouvrages, souvent autobiographiques.
C’est à la découverte d’un dialogue permanent et stimulant entre cet homme et cette femme, entre la peinture et la littérature, entre le langage du trait et de la couleur et celui des mots que cet entretien nous convie.
Antoinette Dilasser lit, au début et la fin de cet entretien, des textes de François Dilasser extraits des ouvrages suivants :
Charles Juliet, Chez François Dilasser, L’Échoppe, 1999.
Antoinette Dilasser, D., Le temps qu’il fait, 2003.
Pour accompagner le son par l’image, voir le site Document d’artistes Bretagne qui présente certaines œuvres de François Dilasser.
1 – Introduction : Lecture, Chez François Dilasser
2 – Trajectoires communes
3 – De la peinture
4 – De la littérature
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Tableaux sonores Lorenzo Mattoti – Collège Saint-Sébastien de Landerneau

“Prenez un tableau puis réalisez une création sonore de 3 à 5 minutes que le spectateur/auditeur écoutera ensuite au casque les yeux rivés
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2016 – Tous en chœur ! Voix d’enfants d’ici et d’ailleurs – Musée de Trégarvan
De Savez-vous planter les choux en passant par Sacré Charlemagne et Aux marches du palais, chacun, peu importe son âge, repartira à coup sûr en fredonnant, enchanté de ce moment passé.
Oufipo a réalisé la conception sonore de l’exposition, en sonorisant la cour de récréation du musée et en créant une boîte à sons au cœur de l’exposition. Vous pourrez y écouter des comptines et aussi entendre des créations sonores réalisées (en partenariat avec l’association Travesías) à partir de contes écrits et enregistrés dans différentes langues avec des enfants rennais d’origines très diverses. Enfin, vous pourrez surtout y laisser votre trace en y enregistrant vous-même un conte ou une comptine… Et les meilleurs finiront sur Oufipo ! Alors entraînez-vous : “Tous en chœur !”
Chanson : Les Chats
Chanson : Mon âne
Chanson : Sacré Charlemagne
Un grand voyage (algérien et français)
Un grand voyage (breton et français)
Une nouvelle vie (khmer et français)
Chatons en Espagne (russe et français)
La sorcière Djinné (wolof et français)
Le Marteau-piqueur (berbère et français)
Le Vent (argentin et français)
Raymond Horlo

Inspiré par le dernier recueil de poèmes de Raymond Horlo, Les sanglots longs des goélands de l’automne, Oufipo a décidé de remonter le fil de la vie de l’artiste plasticien de veine surréaliste creusant le sillon qui mêle l’art et la vie. Trois espaces (le café, le musée, la rade) pour retracer trois mouvements, trois moments, trois symboles du parcours de l’homme, du peintre et du poète. Des cales de navires qui le faisaient rêver petit aux calembours qui l’ont (peut-être) fait devenir adulte, Raymond Horlo se donne à voir et à entendre en écolier fan de rock, en étudiant découvrant Villon, en écrivain se jouant des mots. Des mots pour rire : aux éclats, en coin, au nez des bigots. Des mots pour pleurer aussi : en sourdine, en sanglots longs, en synecdoques et jeux synesthésiques lorsque tout « se casse la gueule ». Des mots noirs sur blanc, des mots illustrés ou des mots sans paroles.
Des toiles blanches, des
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Rencontre philosophique : les œuvres d’art éduquent-elles notre perception ?
Proposé au baccalauréat en 2014, ce sujet était le point de départ de la Rencontre philosophique du 13 mars 2015 au lycée de l’Harteloire. Les élèves de Terminale L du lycée Saint-Sébastien de Landerneau avaient pour l’occasion imaginé un dialogue entre les visiteurs et le guide d’un musée afin de répondre et d’illustrer cette problématique sous un angle original. Marina Seretti, agrégée de philosophie et doctorante en histoire de l’art venait ensuite compléter la réflexion, nous aidant à comprendre comment l’œuvre d’art éduque notre perception. L’homme justifie son passage de l’état de nature à l’état de culture par l’expérience du goût, mais aussi par celle de la liberté. Or le début de la liberté commence peut-être par cette devise de Kant : “Aie l’audace de penser par toi-même”. Alors tentez-donc d’écouter par vous-même…
Hervé Gouerou : Du chevet au chevalet

3 fois plus ou moins 20 minutes - 2015
Oufipo tire le portrait du docteur Hervé Gouerou, chef du service d'hépato-gastro-entérologie du CHRU de Brest de 1986 à 2008, et féru de peinture.
Nicolas Fédorenko : Quand la pensée devient chair

Il ne suffit pas de parcourir les œuvres d’un artiste pour le comprendre car elles sont d’abord le support d’une pensée. Françoise Terret-Daniel, présidente du Centre d’art contemporain Passerelle, a rencontré pour Oufipo Nicolas Fédorenko dans son atelier, un ancien garage du Cap Sizun. Son univers artistique explore le dessin, le collage, la sculpture, le design dans l’espace public et la gravure. Professeur aux Beaux Arts de Quimper, fin lecteur, préoccupé par l’art urbain, il évoque ici de multiples références, ses lectures et ses premières influences encore persistantes dans ses œuvres. Avec des affinités surréalistes et quelques touches d’arts bruts et populaires, ses tableaux sont caractérisés par des couleurs vives, aux symboliques percutantes, où l’on peut déceler parfois un certain vocabulaire militant. Le cheminement de sa réflexion porte autour d’une grande question propre à l’artiste : qu’est-ce qui fait tableau, plus que peinture ? Voici le fil sinueux d’un entretien effervescent. Portrait d’un très humain maître de la “pagaille” picturale.
1 – Les premiers gestes
2 – Nourrir le tableau
3 – Pour en finir avec
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Fred Leeman : Symbolisme et religion chez Émile Bernard
Trois œuvres majeures des collections du Musée des Beaux-arts de Brest ont été prêtées pour l’exposition Émile Bernard présentée au musée de l’Orangerie à Paris jusqu’au 5 janvier 2015. Pour l’occasion, jeudi 4 décembre 2014, le musée de Brest invitait Fred Leeman, co-commissaire de cette exposition parisienne, pour une conférence. Historien de l’art, auteur d’une récente monographie publiée aux éditions Citadelles et Mazenod, il évoque l’itinéraire de ce peintre d’avant-garde qui rejetait le pointillisme “parce qu’il n’avait pas la patience de faire tous ces petits points”. Il invente alors une autre technique, celle du “cloisonnisme”, et marque une place déterminante dans l’élaboration de l’art moderne.
Camille Guillevic : Ode à l’intime
Camille Guillevic, s’entretient avec François-Nicolas L’Hardy à propos de son travail « Ode à l’intime » dans le cadre de l’exposition collective « La Vague » à la galerie du Centre Atlantique de la Photographie au Quartz, du 5 novembre au 21 décembre 2014. Très jeune photographe, qui fait petit à petit sa place, Camille Guillevic est une ancienne élève des Beaux-Arts de Rennes et diplômée de l’École supérieure des arts de l’image de Bruxelles, nommé « le 75 », autrement dit « le septantecinq ». Là-bas, elle a suivi les cours et les précieux conseils de Hugues de Wurstemberger. Menant une réflexion sur l’intime depuis quelques années, cette ode pourrait la suivra toute sa vie. Attirée par le reportage social, mais subjectif, elle a notamment photographié son oncle (dans la série « Mon oncle »), un personnage hors du commun.
8 – Oufipo sur les ondes n°8
“Oufipo sur les ondes”
Une émission hebdomadaire diffusée sur les ondes de Radio U (101.1 FM), de Radio Neptune (95 FM) et de RCF Rivages (89 FM). Chaque semaine un entretien, un documentaire, un extrait de conférence et deux P.-V.
Au programme de ce huitième numéro :
un entretien avec l’écrivain-philosophe Gilles Vervisch
un documentaire avec un étudiant cleptomane
un extrait de la conférence de Geneviève Lacambre sur la japonisme
les P.-V de Olivia Steindler et Gilles Boeuf
Vernacular Alchemists : Les alchimistes du vernaculaire
Au centre d’art Passerelle, l’exposition Vernacular Alchemists attend les curieux jusqu’au 30 août 2014 et les surprendra à coup sûr. Entre paganisme, folklorisme contemporain et art brut brutalisé, les alchimistes du vernaculaires réunis ici transmutent les représentations de nos sociétés et donc de l’art établi (notamment du High an Low).
Antoine Marchand, co-comissaire de l’exposition, et David Evrard, l’un des artistes exposé, échangent dans une interview croisée sur la conception de cette exposition tant matériellement que théoriquement, tentant de la placer dans une histoire artistique et réfléchissant sur ce qu’elle questionne de notre (nos) société(s).
Stéfan Tulépo : Explorateur du vide
L’artiste a participé aux chantiers-résidences mis en place par le Centre d’art contemporain et Documents D’Artistes Bretagne. Brest, une terre fertile qui n’a visiblement pas refroidi Stéfan Tulépo. De cette association, de ses pérégrinations aléatoires dans des no man’s land ou lieux à l’abandon, il rapporte et expose une somme d’objets, de photographies, et sculptures glanées, construites ou imaginées sur place. Une autre façon d’appréhender le lieu, pour le (re)définir.
Face à Christine Finizio (DDAB) et Étienne Bernard (Directeur de Passerelle), il revient sur cette résidence au lendemain du vernissage de l’exposition nommée non sans humour Dans mon Jumpy 1.9 TD. Visible (et à voir même !) à Passerelle jusqu’au 30 août 2014.
Carl-Henning Pedersen, des siècles de couleurs-légendes

A l’occasion du 11e festival Longueur d’ondes, le Musée des Beaux-arts de Brest et l’association Longueur d’ondes ont demandé à Romain Cayla de réaliser une création sonore autour d’un tableau de Carl-Henning Pedersen : Composition.
Le peintre fait partie du mouvement artistique CoBrA (Copenhague, Bruxelles, Amsterdam), qui exista de 1948 à 1951 et se construisit en réaction au surréalisme ou à l’abstraction, recherchant les formes artistiques les moins contaminées par les normes et les conventions.
La création sonore de Romain Cayla à écouter au casque, propose une porte d’entrée dans l’œuvre de cet artiste danois méconnu par l’analyse et le décryptage, en partie, comme pourrait le faire un guide, mais aussi et surtout par la contemplation et une forme de mimétisme artistique, un jeu de transposition de la démarche de Composition dans le monde des sons. Un vrai régal.
André Léocat
Andre Léocat, peintre et poète de son état, a pour particularité de ne jamais prendre la voie la plus directe. Arrivé à la peinture en autodidacte, après des études scientifiques et la possibilité d’une carrière sportive, il revient dans la foulée à ses origines brestoises, après un passage par la capitale.
Cet artiste hétéroclite recevait Françoise Daniel et Oufipo chez lui à Logonna-Daoulas en juillet 2013, le temps d’un portrait plus radiophonique que pictural.
Il nous fait savamment partager sa connaissance de la peinture, et tout en se racontant, lève clichés et lieux communs sur les grandes figures de l’histoire de l’art.
1 – L’intimité picturale
2 – Itinéraire d’un autodidacte
3 – Stratégie pour un tableau