Oufipo sur les ondes n°48

59 min 59 - 2018

Au programme de ce 48e numéro de notre émission hebdomadaire : le procès-verbal de Raphaël Krafft, un documentaire intitulé Hosto Blues, et un entretien avec RKK de Radio Nova mené par Miossec. Bon appétit !

Nina Santes & Soa de Muse : Hymne à la voix

6 min 50 - Festival DañsFabrik 2018

Il existe un lieu où les spectateurs du festival Dañsfabrik peuvent exister au-delà du rôle de témoins de la performance des danseurs. Ceux et celles que le mouvement démange se retrouvent secrètement tous les matins sur la moquette du Quartz, au premier étage.

Carole Perdereau – Ouest et West

22 min 32 - DañsFabrik 2018

Mi-mars 2018, à Passerelle, Carole Perdereau et ses danseurs ont offert une pièce étrange nommée Ouest. En partant de la description du spectacle, notre bénévole Marie-Michèle Lucas s'est entretenue avec la chorégraphe à la voix claire, profonde et limpide.

Erwan Keravec, à l’aveugle

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5 min 28 – 2017

Sonneur soliste ou secondé, dans la plus pure tradition ou la plus libre improvisation, Erwan Keravec et sa cornemuse écossaise étonnent.

Dans le cadre de Dañsfabrik 2017, ses musiciens et lui étaient invités au Quartz à plusieurs reprises afin d’y présenter BLIND ; performance sonore mouvante pour public les yeux bandés.

Comment un simple ruban révolutionne-t-il intégralement le principe de concert ? Car si les musiciens jouent bien ensembles, vous êtes seul. Mais c’est en perdant la vue (et la mobilité) que vous devenez acteur ; chef d’orchestre de votre perception.

 

Erwan Keravec / conception, cornemuse

Philippe Foch / batterie, percussions

Hélène Labarrière / contrebasse

Raphaël Quenehen / saxophones

Kenan Trevien / réalisation électronique

Amanda Piña : Mettre en corps la résistance

15 min 20 – Festival Dañsfabrik – février 2017

En 2014, avec sa compagnie Nadaproductions, Amanda Piña avait lancé une série d’expérimentations autour des danses et pratiques culturelles en voie de disparition ou qui ont déjà disparues. Le deuxième volume de ce travail, Danse et résistance, aborde les danses considérées comme « rituelles » par les anthropologues du XIXe siècle, des danses bannies, persécutées voire déformées afin de servir des objectifs et buts de colonisation et de christianisation. Dans le cadre de Dañsfabrik, un workshop était mis en place pour initier des danseurs amateurs locaux à ces danses. Oufipo a rencontré cette chorégraphe qui s’interroge sur les possibilités de résistance du corps à notre époque, aujourd’hui dominée par l’économie de marché néolibérale, l’extension de la privatisation et la diminution des ressources naturelles.

Merci à Sarah Blumenfeld, de Nadaproductions, pour la traduction.

Le résumé du film dont nous parlons dans l’entretien : http://www.nadaproductions.at/html/details_goandtalk.html

2017 – Dañsfabrik

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Une nouvelle fois, Oufipo rencontre les artistes du festival Dañsfabrik : danseurs, chorégraphes, expérimentateurs, créateurs… Du 26 février au 4 mars 2017, cette sixième édition célèbre la danse et particulièrement la scène chorégraphique chilienne. Nous partons à la rencontre de certains d’entre eux ! Entrez donc dans la danse avec nous…

Jean-Baptiste André : L’ascension du glacier

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10 min 23 – Février 2017 – Festival Dañsfabrik

Le mercredi 1er mars, je rencontre Jean-Baptise André à l’exact milieu des Capucins. Il est 10h. Nous sommes trempés et les Capucins sont vides. Jean-Baptise André, circassien spécialisé équilibriste, me raconte sa traversée au coeur de l’oeuvre de Vincent Lamouroux.
Floe, le nom de la création qu’il présente, est aussi le nom que l’on donne à un fragment de glace de mer. Qui est ce personnage qui tente une ascension dans cet espace dénué de tout artifice et qui, avec grâce, suspend le temps ?

Marcela Santander Corvalán : Les pieds sur terre

Justine Okolodkoff

13 min 52 – 2016

Accroupie, au ras du sol, Marcela Santander Corvalán, recrée une danse oubliée, celle d’une danseuse disparue. Elle explore cette position atypique à la recherche d’une mémoire millénaire dont elle retrace pour nous le cheminement. Entre épopée, questionnement sur le corps et histoire d’une posture, Marcela Santander Corvalán donne à voir une œuvre d’une belle humilité dans Disparue.

– Dans le cadre du festival DañsFabrik 2016

Betty Tchomonga : Madame

Justine Okolodkoff

10 min 02 – 2016

Madame met en scène trois femmes, trois corps, trois facettes d’une psychose féminine. Sur scène, méticuleusement, les corps s’exposent dans le détail, l’imperceptible, le subtil et les trois interprètes maintiennent les spectateurs dans un état de fascination. Betty Tchomonga, chorégraphe, revient pour nous sur la genèse de cette première œuvre bouleversante et sur les figures féminines marquantes qui l’ont inspirée.

– Dans le cadre du festival DañsFabrik 2016

Mette Edvardsen : A coeur et à corps

Justine Okolodkoff

8 min 58 – 2016

Dans le cadre du spectacle Time has fallen asleep in the afternoon sunshine, un ensemble de performers ont chacun mémorisé un livre de leur choix. Ils connaissent par cœur un incipit, une postface, un chapitre et forment une collection de livres vivants. Assis dans les rayons de la Bibliothèque Universitaire de l’UBO, ils attendent d’être consultés, espérant que des lecteurs prendront à cœur leur prouesse. Oufipo a rencontré quelques danseurs et spectateurs pour recueillir impressions et coups de cœur.

– Dans le cadre du festival DañsFabrik 2016

Céline Roux : Les pratiques de soin et le corps féminin dans l’art et la performance

1 h 06 – 2015

L’art de la performance est multiple. l’image que nous en avons se réduit parfois au scandale, à la subversion, au corps malmené. Le corps féminin y est alors objet ou sujet surexposé, abîmé, transformé, blessé… Cependant, une partie des artistes de cette histoire d’hier et d’aujourd’hui se sont engagés ou s’engagent dans une autre voie : celle des relations du corps féminin aux pratiques de soin. Quels rapports au corps cela engage-t-il ? Quelles relations sociales, politiques, esthétiques et éthiques cela produit-il ? Le corps y est alors le lieu de la préservation, du mieux-être, d’une relation singulière à l’art, au monde et à l’autre.

Cette conférence a été animée par Céline Roux, docteur en histoire de l’art et chercheuse spécialisée en art chorégraphique, dans le cadre du festival DañsFabrik le vendredi 27 février 2015. Elle est notamment l’auteur de Danse(s) performative(s) (2007). Elle collabore de nombreuses fois aux projets artistiques de danseurs et chorégraphes contemporains.

Rémy Kolpa Kopoul : « Vendredi soir au Vauban »

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37 min 51 – Festival Dañsfabrik 2015

Rémy Kolpa Kopoul (alias RKK) est venu le vendredi 27 février 2015 faire groover le Cabaret Vauban pour le « Pensamento Tropical » du festival Dañsfabrik organisé par le Quartz.

Anne Millour, programmatrice musicale (inégalable) du Quartz a eu, pour Oufipo, l’idée très culottée de proposer à Christophe Miossec de mener l’entretien. Eh bien oui, pourquoi pas ? Surtout que ce dernier a accepté, avec la générosité qu’on lui connaît. Il se retrouvait donc, une fois n’est pas coutume, de l’autre côté du micro. Face à un homme dont il admire le parcours mais sur lequel il lui restait encore beaucoup de zones d’ombres à éclaircir.

Car on connaît le RKK animateur du Contrôle Discal sur Radio Nova, le RKK Dj, le RKK spécialiste des musiques brésiliennes, le RKK tourneur et dénicheur de grands noms de la « World Music » (Gilberto Gil, Salif Keïta, Caetano Veloso, Manu Dibango, etc), mais on ne connaît finalement que peu de choses de ses débuts dans les années 60, entre le mouvement maoïste La Cause du peuple, les prémices de Libération, l’Américan Center de Paris et la découverte du Brésil…

Une rencontre au sommet, chambre 404 du Vauban.