La loi de l’océan

6 min 27 - Atelier 2022

Lors du 2e festival des Arts'Pulseurs de l'Océan, Océanopolis a de nouveau ouvert ses espaces à de multiples expressions culturelles et artistiques : sculpture, danse, théâtre… Et radio !

Kerichen – sea, surf and sound

3 x 16 min – École de Kerichen

Au gré des ondes et des marées, les classes de CE2, CM1, et CM2 de Kerichen ont vogué sur les mers d’aujourd’hui, d’hier et de demain. Trois épisodes d’expériences ... 

Si Quelque Chose Doit Surgir…

44 min - Jean-Manuel Warnet

En mai 2018, nous étions six en haut du globe, à Daneborg, au milieu d’un immense silence de glace. Comment rendre compte de ce qui ne peut se dire, entrer dans l’intimité de la recherche scientifique, faire écouter le silence d’avant la débâcle ?

Expédition Tara: Planète plancton

1 h 37

Depuis 10 ans, Tara a parcouru 300 000 kilomètres sur tous les océans. Depuis 10 ans, Tara travaille avec le grand public et des jeunes gens pour partager les résultats de ses recherches. Depuis 10 ans, Tara cherche à comprendre l’impact des changements climatiques et de la crise écologique sur l’océan. Tara, c’est un bateau, une mission, un équipage passionné. Trois de ses membres (Colomban de Vargas, directeur de recherche au CNRS et co-directeur des expéditions Tara Oceans, Romain Troublé, directeur opérationnel de Tara Expéditions et Pierre Mollo, enseignant-chercheur) revenaient, le 13 octobre 2015 à Océanopolis, sur leurs récentes découvertes concernant le plancton et nous entraînaient dans leurs expéditions au bout du monde. Entre nécessité d’intégrer le plancton dans notre questionnement quotidien et réflexion pour une démarche citoyenne.

Jean Jouzel : réchauffement climatique, du constat à l’action ?

1h30 – 2015

Malgré la canicule actuelle de cet été 2015, vous avez toujours du mal à être convaincu par cette histoire de réchauffement climatique ?
Alors jetez une oreille à cette conférence : Jean Jouzel est climatologue, directeur de recherche au CEA, au Laboratoire des Sciences et de l’Environnement et vice-président du groupe scientifique du GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat). Le 30 avril 2015, il rappelait au public d’Océanopolis les constats et les conséquences actuelles et futures du réchauffement climatique, tout en évoquant les solutions et les risques encourus. Car les solutions sont là, mais la difficulté c’est qu’elles relèvent d’un choix de société qui ne dépend pas seulement du ressort des gouvernements… Une conférence très « chaude » à écouter de toute urgence.

Marc-André Gutscher : Les tsunamis, 10 ans après Sumatra

1 h 02 – 2014

Depuis 2004, une série inédite et inquiétante de séismes sous-marins puissants semble avoir débuté. Le spectacle macabre et hors-norme des tsunamis qui en résultent, fascine les médias et le mot tsunami lui-même est entré bien rapidement dans l’inconscient collectif. Marc-André Gutscher, directeur de recherche CNRS, au laboratoire Domaines océaniques à l’Institut Universitaire Européen de la Mer à Plouzané, explique les différentes origines des tsunamis, comment ils sont provoqués et comment ils se forment. Il nous aide à mieux comprendre le phénomènes de ces « raz-de-marée », en évoquant quelques uns des plus importants tsunamis de ces cinquante dernières années et les solutions envisagées pour les contrer.
Une conférence pour ne pas rester au creux de la vague, donnée à Océanopolis le 18 novembre 2014.

2015 – Les Géopolitiques : « Tracer, effacer, traverser : les frontières au XXIe siècle »

Durant deux jours, les 29 et 30 janvier 2015, la Faculté Victor Segalen invitait chercheurs et spécialistes à examiner l’ordre géopolitique. L’objectif : contextualiser la notion de frontière. Car celle-ci, toujours mouvante, reste en constante redéfinition, elle n’est pas une réalité figée : plus de 10 % des frontières internationales actuelles ont moins d’un quart de siècle d’existence !
Affichant les avancées les plus récentes sur cette question, les intervenants présents durant la manifestation démontrent ainsi que la frontière peut jouer différents rôles, entre coupure et trait d’union paradoxal. Quand la frontière devient de moins en moins floue…

Avec les interventions de  Michel Foucher (géographe, diplomate, ancien ambassadeur de France en Lettonie et professeur des universités), Daniel Nordmann (directeur de rechercher émérite au CNRS), Michel Bacchus (ingénieur en chef honoraire des Ponts, des eaux et des forêts), Laura Margueritte (cartographe au magazine Carto), Linda Gardelle (enseignante-chercheuse à l’Ensta Bretagne), Isabelle Damiani (Cemotev), Cécile Vaissié (professeure des universités à Rennes II), Anaïk Pian (maître de conférence à l’université de Strasbourg), Antoine Mégie (maître de conférence à l’université de Rouen), Véronique Bontemps (chercheuse au CNRS, Laboratoire d’anthropologie urbaine).

Tracer la frontière (1/4) Michel Foucher

Tracer la frontière (2/4) Daniel Nordmann

Tracer la frontière (3/4) Michel Bacchus

Tracer la frontière (4/4) Laura Margueritte

Les forces centrifuges (1/3) Linda Gardelle

Les forces centrifuges (2/3) Isabelle Damiani

Les forces centrifuges (3/3) Cécile Vaissié

Dépasser et franchir les frontières (1/3) Anaïk Pian

Dépasser et franchir les frontières (2/3) Antoine Megie

Dépasser et franchir les frontières (3/3) Véronique Bontemps

Martial Caroff : Le monde fascinant des roches et les minéraux

1 h 14 min – 2014

Né à Landerneau en 1964, Martial Caroff est maître de conférences en géologie à l’UBO. Mardi 23 septembre 2014, il présentait une conférence sur le monde des roches, des minéraux et leur histoire, « Du grain de quartz au basalte d’Io, du schiste bleu au fossile d’insecte » à Océanopolis. Il révèle quelques secrets de la géométrie des cristaux, retrace la genèse des roches magmatiques et évoque quelques enjeux de l’exploitation des ressources naturelles. Et pour enjoliver le sujet, le géologue ajoute un peu de littérature et d’histoire de la représentation de la géologie dans l’art. Ça ne peut pas faire de mal !

La ruée vers l’Arctique : les ressources fossiles (pétrole, gaz) et minérales de l’Arctique, mirage ou réalité ?

1 h 34 – 2014

Les hydrocarbures représentent une part extrêmement importante des sources d’énergie utilisées sur Terre.

Une mauvaise répartition, la surconsomation de ces ressources et leur pénurie annoncée poussent les États à une ruée vers les quelques zones de la planète où ces ressources peuvent encore être
trouvées en quantité suffisante ; au dépend bien souvent de l’environnement local, qui subit les conséquences de techniques d’extraction très polluantes.

L’Arctique, déjà en proie au réchauffement climatique qui, chaque été, réduit encore sa banquise, survivra-t-elle à la convoitise des compagnies pétrolières ?

Pour Laurent Geoffroy, professeur de tectonique à l’UBO, ce tableau catastrophique ne doit pas nous amener à un pessimisme passif mais bien nous pousser à en faire une question politique et à interroger les pouvoirs publics.

Yan Marchand : Peut-on faire l’expérience de l’infini ?

48 min 05 – 2013

Quand Yan Marchand s’adresse aux adultes, c’est pour leur parler des enfants. Titulaire d’un doctorat en philosophie, il se met depuis quelques années à la hauteur des enfants, pour leur faire découvrir cette discipline qui fait peur à bon nombre d’adultes.
Dans cette conférence donnée à Océanopolis le 8 octobre 2013, il utilise l’expérience acquise au cours de ses séances jeune public pour tenter de répondre à la question  » peut-on faire l’expérience de l’infini ? « .

Yan Marchand : La philosophie en culotte courte

37 min 25 – 2013

La philosophie, ça n’est pas réservé qu’aux universitaires ou aux élèves de terminale. La preuve, Yan Marchand, écrivain et docteur en philosophie, fait régulièrement philosopher de jeunes enfants de 5 à 10 ans, et ils s’en sortent très bien. De  » à quoi sert mon petit doigt ?  » pour les tout petits à  » qu’est-ce que l’infini ?  » pour les plus grands, Yan Marchand fait explorer à ses jeunes élèves les limites de leurs questionnements, tout en s’adaptant – exercice difficile – à leur capacité d’abstraction.
Le 8 octobre 2013, il usait de toute sa pédagogie pour nous expliquer son intérêt pour les séances de philosophie avec les enfants.

Yaël Nazé : Voyage dans le système solaire

1 h 51 min – 2012

Yaël Nazé est spécialiste des étoiles massives à l’Université de Liège. Quand elle décolle les yeux du télescope, elle se livre avec ferveur à la vulgarisation scientifique. Par une belle soirée étoilée d’octobre à Océanopolis, cette jeune astrophysicienne belge nous invite à un voyage dans le système solaire. Conférence organisée dans le cadre de la Fête de la Science 2012, le mercredi 17 octobre.

Jean-Yves Royer : À l’écoute des océans

1 h 20 min – 2012

Comme ce brouhaha doit casser les oreilles aux baleines ! Les vagues, les séismes, les éruptions volcaniques, le bourdonnement sourd des moteurs de navire, le « grattement d’icebergs ». Les océans résonnent d’une hétéroclite cacophonie de vibrations sonores que l’on peut écouter à volonté et surtout étudier, à l’aide d’un… hydrophone !

Comment enregistre-t-on les vibrations du séisme Fukushima ? Qu’est-ce que nous rapportent les hydrophones enfouis dans les profondeurs de l’Océan Indien ? Quel est le principe d’une expérience acoustique ? Voyage dans les paysages sonores sous-marins avec Jean-Yves Royer, géophysicien et directeur de l’Institut Universitaire Européen de la Mer lors d’une conférence du 11 septembre 2012 à Océanopolis.

Patrice Francour : Les modifications faunistiques en Méditerranée occidentale

1 h 32 min – 2011

La température des océans augmente doucement mais sûrement. La Méditerranée, malgré une certaine fermeture géomorphologique, n’échappe pas à cette montée des températures aquatiques.

Sa biodiversité connaît aujourd’hui des changements sans précédent. De nouvelles espèces de poissons s’installent en Méditerranée. D’où viennent-t-elles ? Pourquoi y élisent-elles domicile ? Quelle influence ont-elles sur les équilibres écologiques existants ?

Lors de sa conférence à Océanopolis (7 juin 2001), Patrice Francour, chercheur en écologie marine à l’Université de Nice nous parle de ces questions complexes au cœur de l’actualité écologique.

Patrice Francour : Sur le métier de scientifique, les poissons méditerranéens et la plongée par mauvais temps

13 min 30 – 2011

Sur la côte entre Marseille et la frontière italienne, Patrice Francour étudie les populations des poissons marins. Été comme hiver, par beau ou mauvais temps, il est amené à recueillir des données scientifiques dans les profondeurs des eaux méditerranéennes. Après 4 000 plongées, le milieu aquatique est devenu un univers familier, un refuge où il se sent « tranquille et parfaitement à l’aise ».

Chercheur à l’Université de Nice, Patrice Francour nous fait part de son parcours et de ses expériences en tant qu’écologue marin, à l’occasion de sa conférence sur les poissons méditerranéens le 7 juin 2011 à Océanopolis.

Laurent Ballesta : Coelacanthe, à la rencontre du plus vieux poisson du monde

1 h 28 – 2012

Laurent Ballesta est biologiste marin et photographe, spécialisé dans l’exploration naturaliste en plongée profonde. En 2010, il s’était rendu en Afrique du Sud avec son équipe d’Andromède Océanologie afin de photographier le cœlacanthe. 95 heures d’attente à plus de 100 mètres de profondeur pour suivre l’animal durant 81 minutes. Une expérience dont il raconte les failles, les anecdotes, d’un ton sincère mais non dénué d’humour. Le mardi 3 avril 2012 à Océanopolis, le plus vieux poisson du monde, porté disparu jusqu’en 1938, revenait donc sur le devant de la scène, prenant la pause au regard de tous, comme pour signifier que même les rêves les plus fous se réalisent parfois. Comme Laurent Ballesta le dit lui-même : « on peut tous rencontrer son cœlacanthe ».

Laurent Ballesta : Rêves de fond de mer

20 min 07 – 2012

Laurent Ballesta fut le premier biologiste marin à photographier le célèbre cœlacanthe, identifié comme le plus vieux poisson du monde connu à ce jour. Il est venu partager sa fabuleuse et fastidieuse expérience le mardi 3 avril 2012 à Océanopolis. Spécialisé dans l’exploration naturaliste en plongée profonde, le scientifique est aussi un féru de photographie. Une chance qui lui a permis de partir maintes fois à l’aventure, unissant travail et vocation. Et si le monstre des fonds marins hante souvent ses pensées, le plongeur se régale aussi d’autres apparitions marines qui le prennent par surprise, allant jusqu’à hanter certains de ses rêves…