18 min 41 – Festival Grande Marée 2020
Un cauquemare est un personnage de type croque mitaine qui, quand vous dormez, s’assoit sur votre poitrine pour vous étouffer. C’est du moins ce qu’on a pu penser, et qui a donné son nom au spectacle de la conteuse Annukka Nyyssönen. Elle complète Cauquemare d’un sous titre évocateur : Histoires hantées, légendes, récits et invocations.
De quoi frémir, avoir quelque peu les pétoches donc. Ce qui tombe plutôt bien, puisque Rue des pétoches est le second spectacle qu’elle nous a présenté à Brest, lors de la 21ème édition du festival Grande Marée organisée par l’ADAO (association pour le développement des arts de l’oralité). Deux spectacles pour deux publics : à partir de douze ans, à partir de cinq ans.
Alors, pourquoi ces invitations pour petits et grands à éprouver la peur ? Que se passe-il lorsque, blottis dans l’ombre, nous écoutons nos chers cauchemars ? Annukka Nyyssönen nous livre quelques éléments de réponse, avec en miroir des extraits issus de Cauquemare. Une affaire de tradition orale, de chassé-croisé de récits, avec l’ombre de l’historien Yuval Noah Harari, qui écrit que : “la seule permanence dans toutes les sociétés humaines qui existent, c’est de se raconter des histoires”.
Merci à Annukka Nyyssönen, à Sylvie Petron de l’ADAO pour la mise en relation, à José Roy pour la prise de son, à Tristan Bordmann pour les captations.
Photo © Compagnie Rebonds d’histoires