La Banalyse : une expérience de résistance du dérisoire

1 h 06 – Longueur d’ondes 2020

« La Banalyse n’est pas un banalisme.»

La Banalyse est une proposition critique et poétique, politique sans être militante. Elle est une invitation qui reste ouverte et sans définition.

« Le banal c’est un outil d’analyse pour s’opposer à tout ce qu’on nous impose aujourd’hui … Le capitalisme n’aime pas le banal, c’est l’ennemi du banal. Quand on s’interroge sur ce qu’est le banal, on est au cœur d’une des contradictions du capitalisme. » 

Les banalystes s’étaient engagés à tenir dix congrès aux Fades, dans le Puy-de-Dôme, où le train ne s’arrête que sur demande. Ils s’y sont tenus et nous le racontent, le dimanche 9 février 2020, dans la salle du passage des Arpètes, au cœur des Ateliers des Capucins. Mais qu’en dire ? Dans une époque au sein de laquelle le banal est proscrit, la Banalyse nous invite à prendre le temps de ne rien faire.

D’ailleurs, plutôt que d’en parler, les banalystes présents au Festival Longueur d’ondes le dimanche 9 février 2020 ont convié les festivaliers à assister à un acte banalytique : la pose de la première pierre du Scriptorium expérimental Jean Genet de Pontaniou à Brest.

A la modération : Nina Pareja

© Photo : Sébastien Durand