5 x 3 à 7 minutes – Fictions
Raconter une histoire avec le son, c’est d’abord l’écrire, avec des voix, des bruitages, des ambiances et de la musique. C’est une rythmique, c’est dramatique. Pour démarrer, il suffit parfois d’aller dans le creux des rues, fouiller le pli des ondes : partir de l’ordinaire pour fabriquer l’extra, ou inversement.
Des créations sonores réalisées par des étudiant·es de l’Université de Bretagne Occidentale dans le cadre d’un atelier proposé par le Service Culturel et animé par Longueur d’ondes.
- « Brouhaha », de Lucie Havelange et Célia Duval (7’14)
Pour que survive la comédie, il faut remonter le fil jusqu’au berceau d’une mystérieuse épidémie sonore…
- « Celle du dehors et celle d’ici », de Nerea Dezac et Charlie Udave (3’02)
Quelle est l’épaisseur d’une frontière ? Un dialogue impossiblement poétique, sur le fil, sur le seuil, dans le hall, juste à côté.
- « POULPI, le porte-clefs », de Marianne Giarrusso, Pablo Horckmans et Quentin Burel (3’57)
Chichis, beignets, vaguelettes et goélands… On rêve tous·tes d’un autre décor, même quand on passe sa vie entre les cartes postales.
- « Tempête à Ouessant », de Manon Maréchal et Amélie Rannou (7’44)
Crise du logement, encore, et Atao. Une journaliste enquête sur une récente indépendance qui rebat les cartes, et le cadastre…
- « Trop plein », de Veronika Ivanova et Elie Goyer (4’04)
La ville comme un cyclone, l’identité siphonnée, la rêverie nous échappe. Paysages tendus. Cauche-marre ? Évasion.