1 h 06 – 2014, 11eme festival de la radio et de l’écoute
Au Niger plus de 80% de la population est illettrée ou analphabète. Les voies de communication restent insuffisantes. Mais la radio est un moyen efficace pour combler le fossé technologique et réduit les inégalités persistantes entre les néophytes et ceux qui détiennent le savoir. Aujourd’hui une centaine de radios communautaires et rurales diffuse régulièrement leurs programmes nonobstant quelques graves difficultés enregistrées au niveau de la gestion, la production et donc de leur viabilité et praticabilité. Ousseini Idrissa est coordinateur du réseau des radios communautaires et rurales du Niger qui regroupe 129 radios, animées par des bénévoles. Il est aussi animateur de Radio Boukoki à Niamey. La radio ici ne fait pas l’objet du plaisir des oreilles, elle est un surtout un espoir pour le développement d’une démocratie locale.
Une conférence enregistrée dans le cadre du 11ème festival Longueur d’ondes.