11 min 43 – Festival No Border 2018
Rappelons nous l’histoire du collectage, de ces musiciens populaires qui ont vu leur âge d’or au début du siècle dernier. De leur oubli et de leur quasi-disparition dans les années 30, puis de leur redécouverte par quelques passionnés dans les années 70. De tout le travail entrepris alors, pour “recenser, rencontrer et enregistrer” les derniers de ces musiciens.
Rappelons aussi que si Perrine Bourel, membre du groupe Violoneuses et invitée du 8e festival No Border s’intéresse à ces musiques, ce n’est pas par revendication régionale ou patrimoniale. Une recherche pas politique mais bien esthétique autour des violoneux, c’est ce qu’elle nous a raconté le 16 décembre dernier, avant son concert au cabaret Vauban.
On a oublié de parler du frappé de pieds caractéristique du genre, on aurait pu plus parler de la tourne, de cette chose qui fait danser, on a surtout parlé du son de l’instrument.
Petite immersion dans le grain du violon.
© Photo Thomas Beaudelin